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Quels facteurs économiques et sociaux peuvent expliquer le nouveau virage à gauche des pays d'Amérique latine ?

Dernière mise à jour : 2 mars


gustavo petro président colombie

JUAN BARRETO/AFP


Lorsque l'on parle de « virage à gauche » (« giro a la izquierda » en espagnol) en Amérique latine, on fait référence à un phénomène qui s’est produit à la fin des années 1990 avec l’arrivée d’Hugo Chávez au pouvoir au Venezuela. Ce phénomène a atteint son apogée dans les années 2000 avec les triomphes successifs de la gauche dans d'autres pays d'Amérique latine. 13 pays sur les 20 pays de la région ont viré à gauche. On parle souvent de « marée rose ». Les gouvernements élus étaient progressistes et orientés vers les progrès sociaux favorisés par la croissance économique et un supercycle des matières premières, qui avait permis la mise en place de politiques de redistribution. Après la fin du cycle, en 2009, la droite est revenue au pouvoir et en 2016, comme nous pouvons le voir sur cette carte de la BBC, nous avons une majorité de gouvernements de droite en Amérique latine.



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Cependant, ces dernières années, on assiste à ce qui semble être un nouveau virage à gauche avec, par exemple, l'arrivée au pouvoir d'Andrés Manuel López Obrador en décembre 2018 à la tête du Mexique. En Colombie, Gustavo Petro est devenu président en août 2022. Au Mexique, c'est la première fois que nous avons un gouvernement de gauche depuis plus de 40 ans de gouvernements de droite au pouvoir. Pour la Colombie, c'est la première fois en plus de 200 ans. Voici donc la question que je me suis posée : comment les échecs accumulés des gouvernements de droite depuis les années 2010 ont-ils entraîné le retour de la gauche au pouvoir ?

 

Après 2009, la fin du super cycle des matières premières a vu le retour des gouvernements de droite et a mis en évidence les échecs des modèles économiques et politiques des pays d'Amérique latine. La chute des prix des matières premières, qui s'est accompagnée d'un ralentissement de la croissance chinoise, a entraîné l'expansion du déficit commerciale des pays d'Amérique latine et la limitation des politiques de distribution, qui ont été principalement financées par les revenus tirés des exportations de matières premières. Le Venezuela et le Brésil sont deux pays qui ont beaucoup souffert de la baisse de leurs revenus financiers.


D'une part, les réactions des gouvernements latino-américains n'ont pas forcément été adaptées et ont parfois aggravé la situation économique du pays. Dans le cas de l'Argentine, le président Mauricio Macri est arrivé au pouvoir après cette période de prospérité, et à son départ, ce dernier a laissé l'économie du pays dans un mauvais état. La dette extérieure de l'Argentine en dollars représentait jusqu'à 43,2 % du PIB du pays en 2018 et jusqu'à 58 % en juin 2019. Macri et son bilan économique désastreux ont conduit à une crise économique. Le pays devait faire face à une dette externe d’environ 100 milliards de dollars, à une dévaluation du peso, une fuite des investisseurs et une hausse des prix. Le Fonds monétaire international (FMI) a prêté 57 milliards de dollars à l'Argentine pour lui éviter une situation de défaut de paiement et de sécuriser son marché, en vain.


En général, les systèmes économiques latino-américains se caractérisent par une forte spéculation financière et des systèmes de commerce intrarégional précaires. Selon les chiffres de la CEPALC, seulement 25 % du commerce de l'Amérique latine se fait à l'intérieur de la région, ce qui reflète un problème de dépendance vis-à-vis des pays du Nord.


D'autre part, le bien-être des pays de la région dépend beaucoup de la situation économique, ce qui montre également les échecs du système adopté par les pays. Des années de faible croissance, inférieure à 3 % de 2014 à 2019, ont alterné avec d'autres années de crise de 2017 à 2020. C'est donc dans l'instabilité économique que la droite est arrivée au pouvoir en Amérique latine. La droite s'est remise des premières difficultés financières qui ont commencé avec la chute des prix des matières premières. En outre, les politiques économiques de l'Amérique latine ne sont pas suffisamment saines et dépendent beaucoup de la situation économique mondiale.


Aux échecs économiques s'ajoutent ceux de la politique. Les gouvernements d'Amérique latine se caractérisent par une corruption importante et une incapacité à limiter la violence et le trafic de drogue dans la région.


En 2018, des études ont révélé que la corruption dans la région de l'Amérique latine était de 32 points sur 100 selon l'indice de perception de la corruption de Transparency International (CPI). La corruption augmente la pauvreté, entrave le développement et affecte la gouvernabilité d’un pays. Il convient de souligner un cas très important de corruption qui a non seulement érodé la démocratie, mais aussi l'économie de la région : l'affaire Odebrecht.


Cette affaire a eu des conséquences dévastatrices pour 12 pays d'Amérique latine. L'affaire Odebrecht a été découverte après une enquête pour corruption de Petrobras au Brésil, appelée Opération Lava Jato, qui a conduit à l'arrestation de Marcelo Odebrecht, président de la société pétrolière. L'enquête a révélé l'existence d'un « département de la corruption » à partir duquel des ressources étaient fournies à des fonctionnaires de plusieurs pays en échange de contrats de travaux publics. Au cours de l'enquête en 2017, un responsable a déclaré qu'Odebrecht avait financé des élections au Salvador, au Venezuela, au Brésil, en République dominicaine et au Panama. Cependant, ce ne sont pas seulement les politiciens de droite qui ont été impliqués dans cette affaire. Au Brésil, le scandale a touché l'ancien président de gauche Lula da Silva qui a été emprisonné.


De plus, en 2020, l’instabilité politique au Pérou a amené le pays à changer de présidents 2 fois en moins d'une semaine, attisant la colère des Péruviens et entraînant de violentes manifestations dans le pays.


De même, la réglementation concernant le financement des campagnes politiques est insuffisante en Amérique latine parce que les risques de corruption ne sont pas mesurés et facilite l'entrée d'argent indu dans la politique en raison de son manque de transparence. Seuls 17 des pays de la région exigent de leurs partis qu'ils rendent compte régulièrement de leurs contributions et exigent de leurs candidats qu'ils déclarent les contributions reçues pendant les campagnes (International IDEA, 2014).


À cela s'ajoute la violence des sociétés latino-américaines. 76 % des Mexicains de plus de 18 ans pensent que la ville dans laquelle ils vivaient en 2018 était dangereuse[1]. La faiblesse de l'état de droit et de ses institutions, en particulier du système judiciaire, se traduit par une impunité quasi systématique. Au Brésil, en Colombie, au Venezuela et au Mexique, le niveau d'impunité des homicides dépasse 90 % (Garzón, 2016).


En Colombie, certains accords de paix signés entre le gouvernement colombien et les FARC et inscrits dans la Constitution n'ont pas été respectés par le gouvernement d'Iván Duque, le président qui a succédé à Juan Manuel Santos, auteur et signataire de ces accords. De nombreux anciens guérilleros reprirent les armes. La violence et le trafic de drogue s'accompagnent souvent de la complicité de l'État. Au Mexique, les deux gouvernements précédents à López Obrador ont fait 234 000 morts, selon le journal Cronista.


Pour ce qui est de la cocaïne, principale drogue exportée depuis la région, à mesure qu'il s'éloigne de son point d'origine, elle prend de la valeur. Selon les Nations unies, un kilo de cocaïne produit en Bolivie coûte 1 600 dollars là-bas, 26 000 dollars aux États-Unis et près de 46 000 dollars en Espagne. Les sommes d'argent générées par sa vente augmentent le risque que les trafiquants de drogue s'infiltrent dans l'État et corrompent ses institutions. Dans des pays comme la Colombie ou le Mexique, les cartels cherchent à créer des liens directs avec les autorités gouvernementales pour obtenir certaines concessions telles que l'assouplissement des contrôles aux frontières.


Pour conclure, les gouvernements de droite n'ont pas été en mesure de faire face à la situation économique dans laquelle ils se trouvaient après la période de boom économique et, comme dans le cas de l'Argentine, ils ont aggravé la situation et nourri le sentiment de « ras-le-bol » général de la population. De même, les gouvernements n'ont pas réussi à résoudre les problèmes structurels tels que l'impunité ou la corruption qui sont profondément ancrés dans les systèmes latino-américains.

 

En effet, ces échecs ont généré d'importantes inégalités au cours des dix dernières années et l'épuisement des sociétés latino-américaines. Premièrement, la structure sociale de l'Amérique latine reste pyramidale et sexiste.


D'après Le Panorama Social de l'Amérique Latine réalisé par la CEPALC en 2019[2], les classes moyennes et supérieures se sont développées au début du XXIème siècle. La croissance de la classe intermédiaire a été la plus importante en particulier entre 2002 et 2008, coïncidant avec le super cycle des matières premières et l'essor des programmes sociaux. Cette augmentation s'explique par l'amélioration du pouvoir d'achat, qui est à son tour associée à l'augmentation du crédit. Cependant, selon la Confédération du commerce de Rio de Janeiro, une partie de la classe moyenne a beaucoup de mal à payer les dettes créées par les prêts.


En revanche, entre 2008 et 2017, on constate une augmentation du nombre de personnes extrêmement pauvres (+14 millions de personnes). La structure sociale de l'Amérique latine continue d'être pyramidale. Les chiffres de la CEPALC en 2017 montrent que 76,8 % de la population de l'Amérique latine est composée de personnes appartenant aux classes populaires ou moyennes inférieures.


La pauvreté touche encore plus les peuples autochtones. Au Mexique, environ 50 % des autochtones âgés de 25 à 64 ans occupent des emplois peu qualifiés, dans l'agriculture et l'artisanat.


De même, en Amérique latine, il existe un secteur informel très important, composé principalement de personnes appartenant à la classe moyenne inférieure à la classe populaire. En 2021, l'Organisation internationale du travail (OIT) révèle que 70 % des travailleurs en Amérique latine occupent un poste informel[3]. En 2020, avec la pandémie de Covid-19, les inégalités socio-économiques entre ceux qui pouvaient travailler parce qu'ils avaient un emploi formel et les travailleurs informels se sont exacerbées.


L'absence d'intervention de l'État empêche les classes à revenu moyen d’avoir accès à une couverture sociale. Selon la Banque de développement d'Amérique latine, en 2021, plus d'un tiers des Latino-Américains (soit 240 millions de personnes) n'ont aucun accès aux services de protection sociale.[4] Contrairement aux classes populaires, qui sont généralement couverts par des programmes sociaux, la classe moyenne informelle ne bénéficie pas d'une protection sociale de base. Selon les chiffres de l'OCDE, 95 % des Boliviens se trouvent dans la classe moyenne mais ne cotisent pas au système de retraite.

 

Encore une fois, la situation est encore plus grave pour les populations autochtones. Au Mexique, 78 % des autochtones n'ont pas accès à la sécurité sociale.[5] L'accès aux services sociaux pour les personnes LGBTIQ+ est très limité. Entre 44 % et 70 % des femmes transgenres ont été contraintes de quitter leur foyer.

 

En ce qui concerne l'éducation, bien que le taux de scolarisation dans l'enseignement supérieur soit passé de 23 % à 52 % en Amérique latine et dans les Caraïbes[6], le taux de non-scolarisation reste de 17 %.[7] Cela entrave le processus de mobilité sociale. Au Paraguay et au Honduras, 32 % des autochtones sont analphabètes.

 

En outre, la violence sexiste est en hausse en Amérique latine. Selon les dernières données de l'Observatoire de l'égalité des sexes d'Amérique latine et des Caraïbes, en 2021, au moins 4 473 femmes ont été victimes de féminicide dans la région. Cela représente au moins 12 femmes tuées chaque jour pour le fait d’être femme. Les filles et les adolescentes sont plus exposées que tout autre groupe social à des formes spécifiques de violence, telles que la violence sexuelle et les mariages forcés (UNICEF, 2021). Plus de 4 % du total de ces crimes concernent des filles de moins de 14 ans.[8]

 

Bien que la situation semblait s'améliorer, la fin du supercycle des matières premières, la fin des politiques de redistribution et de l'intervention de l'État dans l’économie ont fait chuter les indicateurs socio-économiques des pays. La classe moyenne, bien que croissante, est la classe sociale qui souffre le plus des coupes budgétaires. Tout cela à mener de nombreux pays de la région à des crises sociales à partir de 2018.


En effet, entre 2018 et 2022, la plupart des pays d'Amérique latine ont connu de fortes crises sociales qui ont été violemment réprimées par les gouvernements de droite. Les différents points évoqués ci-dessus ont conduit à ce que l'on appelle « el estallido social » dans plusieurs pays d'Amérique latine. Ce terme fait référence à une lassitude générale qui s'est traduite par des protestations sociales dans la rue. Toutes ces protestations n'avaient pas nécessairement les mêmes origines, ni les mêmes revendications malgré leur simultanéité.


Parmi les pays concernés, on peut citer le cas des manifestations en Équateur et au Chili en 2019. En 2020, des manifestations ont commencé au Pérou. En mars 2021, des manifestations ont eu lieu au Paraguay, puis en Colombie en mai de la même année.


Les manifestations, principalement menées par des jeunes, ont été particulièrement violentes, principalement en raison de la répression policière des gouvernements de droite. De nombreuses organisations de défense des droits humains ont déclaré que le recours à la force et aux armes n'avait pas été justifié lors des manifestations, en particulier au Chili, en Équateur et en Colombie, car de nombreuses manifestations avaient eu lieu pacifiquement.


Prenons un des exemples les plus marquants, celui du Chili. La crise sociale a commencé lorsque le gouvernement de droite de Sebastián Piñera a décidé d'augmenter le prix du ticket de métro dans la capitale en octobre 2019. Pour protester, des lycéens ont sauté par-dessus les barrières qui servent à valider le ticket de métro. Petit à petit, les protestations se sont orientées vers d'autres revendications telles qu’une réforme des retraites, du système de santé et de l'éducation. Face à l'intensification des manifestations, Piñera lance la répression qui se traduit par l’augmentation du nombre de policiers, arrestations de mineurs, la mise en place de l’état d'urgence et d’un couvre-feu. Selon l'Institut national des droits de l'homme de la République du Chili, 4 271 personnes ont été arrêtées, 120 plaintes pour torture et 34 personnes ont été tuées lors des manifestations d'octobre 2019. La Commission interaméricaine des droits de l'homme a donc condamné « l'usage excessif de la force ».

La plupart des protestations et la répression des gouvernements de droite ont principalement conduit à l'abandon des réformes ou/et à un changement dans les urnes, car dans certains pays les élections présidentielles ont suivi la période des manifestations. C’est dans ce contexte qu’on parle d'un nouveau virage à gauche car, dans de nombreux pays, la crise sociale a conduit à l'élection de dirigeants de gauche.


C’est alors qu’une nouvelle gauche s’installe au pouvoir des pays latinoaméricains. Il s'agit principalement de gouvernements qualifiés de « progressistes » en raison de leurs promesses visant à la réduction des inégalités socio-économiques, comme le fut la gauche dans les années 2000. Mais pour grand nombre d’entre eux, il a également été question d'un programme en faveur de la démocratie, du féminisme et de l'environnement notamment en Argentine, au Chili et en Colombie afin de répondre aux nouvelles demandes de la société. Ce sont donc des gouvernements moins polarisés que les gouvernements de gauche de la première vague. De nouvelles personnalités sont apparues comme Fernández en Argentine, Petro en Colombie ou Boric au Chili, le plus jeune président de l’histoire du Chili. On parle ici d'un nouveau cycle politique.


Ainsi, la dégradation des facteurs socio-économiques et les problèmes structurels et systémiques des systèmes latino-américains ont poussé les gens à manifester et revendiquer leurs droits. Ici encore, les gouvernements de droite n'ont pas été en mesure de faire face à la situation et ont souvent préféré répondre par une violente répression. De leur côté, le mécontentement des citoyens s’est traduit par les résultats des élections présidentielles suivant les manifestations dont la gauche est sortie vainqueur.


Conclusion

orientation politique amérique latine 2022  latam sin filtro
Copyright Latam Sin Filtro

 Pour conclure, l'incapacité des États de droite à répondre aux problèmes structurels de leur pays et la dégradation des indicateurs socio-économiques alimentée par la pandémie ont entraîné une lassitude générale de la population et un virage politique à gauche dans de nombreux pays, comme nous pouvons le voir sur la carte ci-dessous :


Cependant, il est important de nuancer en précisant que ce sont des gauches très différentes. Au Pérou, la gauche de Pedro Castillo est anti-questions de genre (contrairement à l'Argentine par exemple) tandis qu'en Colombie, Gustavo Petro a évoqué dans son discours inaugural une Colombie de paix, d'amour et plus inclusive. Ce dernier a d’ailleurs élu une vice-présidente afro-américaine, quelque chose d’inédit dans le pays.

 

« Nous respecterons l'Accord de paix [de 2016], nous suivrons strictement les recommandations du rapport de la Commission de la Vérité et nous travaillerons sans relâche pour assurer la paix et la tranquillité en Colombie. C'est le gouvernement de la vie, de la paix, et c'est ainsi qu'on s'en souviendra ».

-Gustavo Petro, discours inaugural, août 2022.


De plus, les gouvernements de gauche actuels disposent d'une marge de manœuvre plus faible que dans les années 2000 ne bénéficiant pas d’un supercycle des matières premières ou d’une expansion du commerce international.


Certains gouvernements de gauche semblent déjà montrer leurs failles. Par exemple, au Chili, après les manifestations, un référendum fut organisé au cours duquel le peuple a voté en faveur de la rédaction d'une nouvelle Constitution. Cependant, le 4 septembre 2022, la nouvelle Constitution qui prévoyait l'instauration de nouveaux droits sociaux a été massivement rejetée par la population (62%) en raison de son caractère plurinational. De même, Pedro Castillo, président du Pérou jusqu'au 7 décembre 2022, a tenté d'empêcher sa destitution en dissolvant le Congrès. Sa décision a plongé le pays dans une profonde crise politique et le Parlement péruvien a approuvé une motion de censure visant à l'expulser de ses fonctions l’accusant de tentative de « coup d'État ». La vice-présidente Dina Boluarte a pris le pouvoir après l'éviction de Castillo et est devenue la première femme présidente du Pérou.


En fin de compte, ces changements ne se sont pas nécessairement produits en faveur de la gauche, mais surtout contre les gouvernements de droite en place incapables de répondre aux demandes de la population. Peut-on vraiment parler d'un virage à gauche alors que dans certains pays comme le Brésil ou la Colombie, la gauche a remporté de justesse les élections ? En effet, certains gouvernements sont conscients de la polarisation politique qui existe dans leur pays. Gustavo Petro s'est fixé pour objectif de rassembler les citoyens sous une seule et même Colombie.


« Nous unirons, ensemble, notre Colombie bien-aimée. Nous devons mettre fin à la division de notre peuple. Je ne veux pas deux pays, tout comme je ne veux pas deux sociétés.

Je veux une Colombie forte, juste et unie ».

-Gustavo Petro, discours inaugural, août 2022.



[1] « Pourquoi López Obrador a-t-il gagné au Mexique ? - El Cronista », consulté le 11 novembre 2022  https://www.cronista.com/ripe/Por-que-gano-Lopez-Obrador-en-Mexico-20180703-0022.html.

[2] « La classe moyenne s'est développée en Amérique latine, mais il y a des risques en vue • Semanario Universidad », 11 décembre 2019,  https://semanariouniversidad.com/internacionales/crecio-la-clase-media-en-america-latina-pero-hay-riesgos-a-la-vista/.

[3] Roxana Maurizio, « Emploi et informalité en Amérique latine et dans les Caraïbes : une reprise insuffisante et inégale », s.d., p. 54.

[4] « La nouvelle (et dure) réalité des classes moyennes latino-américaines », consulté le 24 novembre 2022  https://www.caf.com/es/actualidad/noticias/2021/06/la-nueva-y-dura-realidad-de-las-clases-medias-latinoamericanas/.

[5] « L'inégalité des chances pour les peuples autochtones et d'ascendance africaine | Publications », consulté le 29 novembre 2022  https://publications.iadb.org/publications/spanish/document/Desigualdad-de-oportunidades-para-los-pueblos-indigenas-y-afrodescendientes.pdf.

[6] « L'accès à l'enseignement supérieur pour les plus démunis est un défi à relever en Amérique latine et dans les Caraïbes – UNESCO-IESALC », consulté le 11 novembre 2022

[7] « Vers l'accès universel à l'enseignement supérieur : tendances internationales – UNESCO-IESALC », 2020, consulté le 11 novembre 2022

[8] « Mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles et au féminicide ou féminicide : un enjeu clé pour la construction d'une société du care ».


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